Chambre
Syndicale 3D
Fondée en 1946, la Chambre Syndicale 3D (Dératisation - Désinfection - Désinsectisation) réunit les acteurs les plus importants de la branche des entreprises de l’hygiène antiparasitaire. Elle s’engage dans des activités qui s’inscrivent dans une démarche sécuritaire pour la protection des biens, des personnes et de l’environnement. Elle génère ses propres informations sur l’actualité de la lutte contre les parasites et les nuisibles et développe ses propres méthodes de lutte. Les arguments que défend et soutient la Chambre sont communiqués par son porte parole, Stéphane Bras, spécialiste de la lutte antiparasitaire.
Stéphane Bras est également Directeur communication et grands comptes à Rentokil Initial, une entreprise britannique spécialisée dans les services d'hygiène pour les entreprises et les administrations.
Dans un interview pour News et Compagnie de BFM TV sur la prolifération des rats à Paris le lundi 22 janvier 2018, il explique que les causes de cette prolifération, “qui est effective depuis quelques mois”, sont nombreuses et ont des facteurs multiples. Il donne plusieurs facteurs de prolifération : les déchets alimentaires constituent des ressources abondantes de nourriture aux rats. Les travaux ont délogé les populations de rats de leurs habitats d’origine. Enfin, le changement climatique contribue à l’augmentation de leur nombre. De plus, il critique le manque d'homogénéité dans les traitements, qui serait la cause de l’échec des campagnes de dératisation. Il souligne également la nécessité de mettre en place une obligation d'inspection des nuisibles afin de mettre en place la “lutte raisonnée” contre la croissance “anormale” des rats.
Dans un article publié par Libération, il donne le chiffre de 4,5 à 6,5 millions de rat (2 à 3 fois la population humaine de Paris), mais souligne qu’il s’agit d’une simple “projection” et qu’il est très difficile d’obtenir un chiffre. En effet, au sujet de la dénombrement des rats, il avance qu’il n’y a jamais eu lieu de recensement des rats mais explique qu’on suppose assez automatiquement le développement significatif des populations car certains groupes peuvent donner une descendance très importante en un an de reproduction.
Pour la question de traitement des rats, il encourage les pouvoirs publics et privés à s’engager dans des actions et campagnes régulières, sur la base d’une connaissance pédagogique de l’espèce. Pour lui, la campagne menée actuellement par la mairie reste «incomplète». Selon lui, «les populations de rongeurs sont partout dans la ville. Pas seulement dans les lieux gérés par la ville. Anne Hidalgo fait, mais rien n’oblige les habitats et commerces à agir dans le même temps de manière homogène». En outre, il critique les limites réglementaires imposés sur l’activité des dératiseurs en disant que «si on effectue une dératisation chez vous et que les rats se situent chez votre voisin, on n’a pas le droit d’intervenir. On ne peut que conseiller notre client d’inciter son voisin à faire appel à nous».